La Brie
Nangissienne (77)

Le territoire est traversé par la ligne de transilien P qui rejoint Paris et Provins.

3 pôles gares sont implantés sur les 3 communes les plus importantes du territoire, qui regroupent également les principaux services et zones d’activités.

Une étude menée en 2016 montre que 30% de la population environ utilise quotidiennement ces pôles gare pour se rendre sur leur lieu de travail à Paris ou Provins.

Toutefois, l’exode urbain constaté ces dernières années amène la ligne à saturation. En outre, cette ligne est la dernière non électrifiée d’Ile-de-France. Des travaux de modernisation sont en cours depuis plusieurs années, mais de nombreux retards et incidents techniques persistent, amenant des insatisfactions chez les usagers.

Le territoire est également traversé par 2 lignes de bus départementales (Provins-Melun et Coulommiers-Melun), des lignes scolaires qui déplacent les enfants matins et soirs, et 2 lignes virtuelles de transport à la demande (TAD) créées en 2011 et peu utilisées actuellement. Toutes ces lignes sont gérées par Ile-de-France Mobilité, acteur régional en charge des transports pour toute la région.

Malgré toutes ces solutions, la voiture est perçue comme incontournable et privilégiée par les habitants dans leurs déplacements.

Le diagnostic mobilité montre de nombreux freins à l’utilisation de transports en commun ou solidaires. L’exemple le plus parlant est celui des usagers du train qui, malgré leur convergence vers une même gare desservie par bus, privilégient la voiture personnelle pour leur trajet domicile-gare (nonobstant les difficultés de stationnement, coût du véhicule, carburant…). En faute selon eux : un manque de solution de replis en cas de retard sur la ligne SNCF amenant à manquer le bus, créant un sentiment d’inconfort lié à cette alternative.

En outre, les dessertes peu fines et peu nombreuses en termes d’horaires ne permettent pas d’utiliser les transports en commun comme seule solution de mobilité sur certaines communes.

Enfin, on constate une grande méconnaissance des solutions proposées par la région et la communauté de commune par les habitants.

Les objectifs du programme sont donc multiples :

• Informer et communiquer sur les solutions mises en place depuis plusieurs années et peu utilisées (TAD). Il est notamment question de sensibiliser les publics fragiles pour qui la mobilité constitue un réel frein social (lycéens qui restreignent leurs choix de poursuite d’étude par méconnaissance des solutions de mobilité, freins psychologiques à la recherche d’emplois, personnes âgées isolées etc…)
• Promouvoir les solutions de mobilité solidaires : développer le covoiturage sur les trajets domicile – travail, et vers les 3 pôles gare, relancer une navette solidaire (expérimentée il y a quelques années par le centre social et tombée en désuétude faute de bénévoles)
• Développer le vélo sur les 3 principales villes et aménager le territoire afin d’inciter la pratique (stationnements sécurisés, mises à disposition de vélos libres service, cartographie des itinéraires accessibles, repair café…)